Après de nombreuses recherches, j’en suis arrivé à la répartition moyenne selon le graphique ci-dessus. On peut contester ces chiffres selon les sources, mais certainement pas la proportion. Et c’est bien cette proportion qu’il faut garder à l’esprit lorsqu’on débute comme auteur…

8% pour l’auteur

Le chiffre le plus terrible dans cette répartition reste celui de 8 % concernant le pourcentage perçu par l’auteur sur les ventes réalisées hors-taxes avec les invendus décomptés (il faut ajouter la TVA sur le produit vendu). Même si certains aficionados de la parole d’évangile des éditeurs vous affirment que c’est 10 %, cela ne change pas grand-chose à ce monstrueux déséquilibre. Et encore, bon nombre d’auteurs débutants se voient attribuer un modeste 5 % non négociable. C’est du pillage sans vergogne du travail intellectuel des auteurs.
Je n’aborderai pas l’exception « des bancables de la littérature » qui peuvent négocier jusqu’à 15 % de redevance comme un Michel Houellebecq ou un Marc Levy qui représentent un échantillon minime dont le nombre se compte sur les doigts d’une main parmi des millions d’auteurs. Restons lucides devant ce constat affreux.

Avec la méthode d’écolecture, le plus gros pourcentage pécunier d’un ouvrage revient à l’auteur, ce qui est légitime.