LES FAUSSAIRES DE L’ÉDITION

Les pseudo-éditeurs
Dans tout business, il existe des faussaires, et le monde de l’édition n’y échappe pas. Après l’envoi d’un manuscrit, je fus surpris d’avoir une réponse très rapide de certains éditeurs. D’une surprise agréable, je suis vite passé à la déception, et je vous explique pourquoi…
Après étude du contrat par mon avocat, il s’est avéré que ces éditeurs ne sont pas des éditeurs au sens propre du terme. En réalité, ce sont des prestataires opportunistes offrant un apparent service d’édition, pour ne pas dire autre chose.
Comment repérer un pseudo-éditeur?
Il y a au moins six caractéristiques principales qui représentent un point commun à ces entreprises commerciales se faisant passer pour de véritables éditeurs :
1/ Ils se fondent habilement dans les listes d’éditeurs en faisant une promotion excessive sur Internet.
2/ Ils répondent très vite avec un contrat tout frais en pratiquant l’éloge excessif de votre chef-d’œuvre. Les vrais éditeurs, eux, vous avertissent de délais longs dépassant parfois le trimestre.
3/ Ils vous relancent sans cesse comme des vendeurs d’assurance !
4/ Ils vous allèchent avec un catalogue au contenu prétentieux d’ouvrages inconnus et une apparente diffusion auprès de distributeurs en librairies. Je me suis rendu dans les enseignes comme Payot, La Fnac, et autres grandes librairies, et le constat est amer. Rien en rayon, et pourtant ils affichent un catalogue pléthorique de titres avec un large spectre de lignes éditoriales ! Trouvez l’erreur…
5/ Ils affirment faire une promotion de votre ouvrage bien que leur visibilité dans les médias est quasiment nulle.
6/ Leur contrat n’est pas un contrat d’édition, même s’il ressemble à ce dernier. En lisant de près, on a réellement affaire à une commande facturant plusieurs milliers de francs pour prestation de service doublée d’un mauvais contrat d’éditeur incompatible et contraignant. C’est là que le bât blesse ! Ces faux éditeurs jouent intelligemment sur un mixte entre édition et auto-édition. Certains vous obligent même à leur commander un certain nombre d’ouvrages !
J’ai employé le mot « pseudo-éditeur ». Cette notion est largement reprise par les sites sérieux relatifs au monde de l’édition. D’autres utilisent le terme d’éditeurs prédateurs.
Un article intéressant d’infolit.be sur ce sujet…
L’université de Genêve a consacré tout un chapitre au sujet des éditeurs prédateurs ou douteux.
Expérience personnelle :
Pour un ouvrage, j’ai eu personnellement une réponse rapide des éditions Vérone qui me réclamaient plusieurs milliers d’euros sous prétexte de correction, de mise en page et de participation aux frais. Même musique avec des éditions Beaudelaire (rien à voir avec Charles Baudelaire, vous l’avez bien compris).
Attention, cette liste est loin d’exhaustive. J’avais déjà rayé de ma liste un bon nombre de ces entreprises qui sentent le soufre.
Le contrat d’édition biaisé :
Leur contrat reste un marché de dupe qui n’aboutira que rarement sur quelques ventes, faute d’une réelle diffusion en libraire et d’un manque flagrant de publicité dans les médias et revues capables de toucher votre lectorat.
Je vous invite à rester vigilant, en comprenant que le test ultime est de parcourir les rayons des grandes librairies pour remarquer la quasi-absence des ces entreprises dont le fonctionnement frise la malhonnêteté.
N’oubliez pas qu’un vrai éditeur ne réclame aucun argent et son nom reste bien visible dans les rayons de toutes les bonnes librairies.
CONCLUSION :
Je reviens évidemment sur le concept révolutionnaire d’écolecture développé dans le présent site et qui reste la meilleure alternative en auto-édition pour diffuser son ouvrage en dehors de cette probabilité très faible de se retrouver sous l’égide d’un éditeur digne de ce nom.